Après mon départ de Picton, il me faudra 3 jours pour rejoindre le village de Marahau et le début du Parc Abel Tasman.

Contrairement à lorsque je m’étais fait avoir dans le parc du Tongariro sur l’île du nord, ici j’ai prévu le coup. A Picton, je m’étais rendu dans un i-site pour réserver 3 jours de rando et kayak dans le parc Abel Tasman. En effet, Faustine m’a appris que les offices de tourisme (ici appelés i-site) servent aussi aux touristes à faire leurs réservations, à la manière d’une agence de voyage. On peut y réserver hébergement, activités touristique, et même billets d’avion. Ensuite il faut savoir que le kayak dans la baie d’Abel Tamsan vaut vraiment le coup, hors il est interdit de louer un kayak lorsqu’on est seul (raison de sécurité), je suis donc obligé de réserver un tour guidé.

Le premier jour dans le parc est une croisière en bateau taxi pour m’emmener à mon point de départ. Au passage on nous montre la « split apple » un gros rocher coupé en deux, ainsi qu’une île avec une petite colonie de phoques. Après m’avoir déposé sur une plage, puis repris un autre bateau, pour encore déposer des bagages, et enfin déposer des gens sur une autre plage, j’arrive enfin à mon point de départ. Je randonne à partir de là vers le sud. Sur les coups de 13h, la marée est basse et cela me permet de franchir un lit de rivière à pieds (avec de l’eau jusqu’à mi-cuisse tout de même). Enfin j’arrive à mon camping vers 15h pour un peu de baignade et attendre le lendemain pour le kayak.

Seconde journée de kayak avec Jasmine (alias « Jazz ») notre guide. Elle nous emmène voir d’autres îles peuplées de phoques et nous ballade le long de la côte. Après un super piquenique compris dans la formule, nous ferons même un peu de voile grâce à nos 3 kayaks 2 places, une voile et 2 pagaies. Cela m’a rappelé notre tentative infructueuse dans le désert d’Atacama avec Pierre, 3 ans plus tôt.

Le troisième jour s’avèrera plutôt court. Il ne me faudra que 3h pour rejoindre le village et mon vélo. Comme je n’ai plus grand-chose à manger et que je n’ai pas envie de m’attarder sur les plages, je redescends l’après-midi vers Motueka pour faire du shopping.

Une fois mon ravitaillement fait, je prends la suite de ma route jusqu’à un camping gratuit en bord de rivière : l’idéale pour une petite baignade et un peu d’hygiène J