Une fois quitté Wellington, je prends le ferry pour Picton, au cœur des Malborough Sounds. La traversée est superbe ! Les deux îles sont très proches l’une de l’autre et à peine quitté la baie de Wellington, on aperçoit les fjords qui se dessinent à l’horizon. Le ferry entre au cœur de ce dédale de montagnes et de lacs salés pour se faufiler dans ce qu’on appelle ici les « sounds ».

Arrivé Picton, je retrouve une fois de plus Faustine, partie plus tôt pour commencer son nouveau travail à l’office de tourisme de Picton.

Le lendemain de mon arrivée, le 6 février, est férié. Ce jour célèbre le traité de Waitangi, signant l’entrée des clans Maori au sein de l’empire Britannique, mettant ce peuple directement sous la protection de la couronne d’Angleterre. Nous en profitons pour aller faire un tour à Blenheim et faire quelques dégustations de vins dans cette région viticole très connue en Nouvelle-Zélande. Une grosse partie de la production de NZ provient d’ici. On notera de très bons Sauvignon blanc ainsi que de délicieux Chardonnay.

De retour à Picton, j’ai 2 jours devant moi avant le week-end et les jours off de Faustine. Nous avons prévu d’aller faire le Queen Charlotte Track, une randonnée de 71km en 3 jours le long du sound du même nom. Je profite de ces 2 jours pour faire une petite boucle à vélo.

Je retourne au sud vers Blenheim pour vagabonder au sein des vignobles, puis je remonte la vallée menant à Havelock : une superbe vallée entourée de montagnes qui débouche sur la petite ville portuaire de Havelock, perdue au bout du Pelorus Sound. Enfin j’emprunte la très prisée scenic road entre Havelock et Picton le long de magnifiques baies et de vues imprenables sur les fjords connectés au Pelorus sound.

Après mon retour à Picton, nous embarquons sur un bateau qui nous dépose à « Ship cove », là où le capitaine Cook a accosté pour la première fois dans les Malborough Sounds. De là nous devrons redescendre vers le sud-ouest jusqu’à Anakiwa, 71km et 3 jours plus loin. Sur cette randonnée exigeante par sa longueur, nous aurons des vues imprenables sur les fjords alentours. Le temps étant de la partie nous profitons un maximum. Nous avons même parfois le temps et l’énergie d’aller nous baigner dans la mer, ici bien plus chaude car cloisonnée par les montagnes.

Je relativise tout de même l’effort pour signaler que nos bagages (tente, nourriture, matériel de camping, vêtements…) nous suivent par bateau et nous attendent chaque soir sur le ponton près du camping. Il est aussi à noter qu’en Nouvelle-Zélande, le vol est plutôt rare, et donc il n’est problématique pour personne de laisser les bagages de dizaines de personnes toute une journée sur des pontons accessibles à tous.

Après ces trois jours d’efforts, je m’autorise une petite pause logistique et repos des jambes avant de repartir vers le parc d’Abel Tasman pour de nouveau 3 journées de randonnée, mais cette fois-ci, avec du kayak en plus ;-)