Après une belle descente depuis le Tongariro (1500m de dénivelé négatif), légèrement gâché par la pluie incessante, je rejoins la rivière Whanganui. La route de Pipiriki à la ville côtière de Whanganui (ou Wanganui c'est selon) est très réputée: goudronnée, plutôt descendante et offrant de magnifiques paysages.

Après seulement quelques kilomètres, je tombe sur la petite ville de Jérusalem. Petite parenthèse, les Chrétiens ont renommés tout les villages selon des noms de villes de la Bible ou d'Europe. On se retrouve donc avec Jérusalem, mais aussi, Corinthe, Londres ou Athènes, fin de la parenthèse.

La ville de Jérusalem donc, abrite une très jolie chapelle ainsi qu'un couvent (Saint Joseph) fondé par une Française, Suzanne Aubert, la mère Térésa des Néo-Zélandais. Une femme à l'histoire étonnante, dont un musée sur toute une partie du couvent lui est consacré.

Bref, après une belle exploration des lieux, je rencontre Philippa, une Néo-Zélandaise en tourisme dans le coins, qui loge au couvent, et avec qui je sympathise. Je laisserai tomber le vélo pour la journée, le temps d'aller faire de la randonnée avec Philippa et de profiter du couvent pour dormir dans un lit.

Le lendemain, j'entame la descente jusqu'à Wanganui (la ville). Sur le chemin, j'ai ma première crevaison.

Peu après, alors que je fait ma pause déjeuner dans un café le long du chemin, un couple de Québécois passe par là. David et Martine sont partis d'Auckland une dizaine de jours plus tôt et s'en vont jusqu'à l'île du sud.

Nous sympathisons et mangeons ensemble. Nous ferons la route jusqu'à Wanganui ensemble et je les accompagnerai dans le futur du voyage jusqu'à Wellington !